Petit brief :
Le musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) est un musée national situé à Marseille en France. Il ouvre le 7 juin 2013 lors de l’année de la Capitale européenne de la culture.
Se définissant comme un « musée de société », il est consacré à la conservation, l’étude, la présentation et la médiation d’un patrimoine anthropologique relatif à l’aire européenne et méditerranéenne, à partir de collections d’origine internationale et de recherches tournées vers une approche transdisciplinaire, concernant les sociétés dans leur totalité et dans l’épaisseur du temps. Au delà des collections, le MuCEM a pour vocation de fonctionner comme un forum, un lieu de débats, où les présentations de référence et les expositions temporaires s’articulent autour de grandes questions de société.
Depuis le temps qu’il avait ouvert, je me devais trouver un temps pour le visiter. Donc, je vous fais partager ici mon vécu, mon ressenti et mes impressions … J’en ai profité une après-midi où je devais aller au Frioul, mais comme les bateaux ne circulaient pas, j’ai amorti cet après-midi différemment …
L’aspect extérieur
Depuis le début de sa construction j’ai toujours trouvé ce blockhaus …. heu comment dire … moche ? horrible ? atroce ? Il défigure le port de Marseille et cet enchevêtrement de métal et de verre est en parfaite discordance avec l’architecture de la Major. Un peu comme si des weshs rappaient dans un opéra en fait, vous voyez … Longtemps son architecture m’a rebutée pour y entrer. De plus sa construction a définitivement mis un terme au parc d’attraction annuel qui se déroulait là. Mais au bout d’un certain temps de latence, je me suis dit qu’il fallait passer au-dessus de ce préjugé et aller au bout des choses.
Les entrées
Je vous déconseille vivement d’entrer par l’esplanade du dessus, car vous n’allez pas comprendre où vous vous trouvez. Pour ma part, j’ai défilé à travers un dédale (okay on est donc dans le thème de la méditerranée, dédale, labyrinthe, mais j’ai juste oublié d’amener mon Fil d’Ariane). Passant par là, vous entendrez des gens s’extasier sur la beauté des matériaux de construction des murs intérieurs. En gros, c’est du béton, du béton, du plastique et du métal, avec des escaliers et des couloirs de partout. Du noir et du gris, pour rester dans l’originalité des musées modernes. Donc, quinze minutes après, je trouve le Graal : la billetterie.
Le musée
Là on me délivre mon billet et également un badge autocollant que je me dois de ne pas égarer. Dans la première salle, alors qu’on ne m’avait rien dit, un des employés vient me solliciter pour mon sac à dos : je suis obligée de le porter soit à la main (sauf que c’est le sac photo qui pèse quelques kilos, et je veux encore attendre avant une éventuelle opération du canal carpien – il parait que ça fait mal, de se faire opérer) soit sur le ventre. « On ne vous a rien dit à l’entrée ? » « Heu non … ». Donc je change la position du sac. Je remarquerai après, que si j’avais eu pour ma part le respect de ranger mon appareil photo dans son sac d’autres ne se gênaient pas pour dégainer leurs APN pour shooter deux trois statues. Admettons. Plus tard, j’égarerai mon badge qui s’est décollé inopportunément … ça colle pas des masses … heureusement je garde toujours sur moi mon billet.
Alors il faut comprendre qu’il y a plusieurs expositions dans ce musée : il y a « La galerie de la Méditerranée » qui est permanente, et actuellement on peut trouver : « Le Noir et le Bleu. Un rêve méditerranéen » ainsi que « Au bazar du genre ».
Pour la première expo, je ne renie pas son intérêt, mais il faut aimer l’art ancien. Personnellement je ne suis pas férue. Mais ce n’est que mon avis. La deuxième expo, plus historique, est assez sympa à voir. Mais alors que je montrais un intérêt certain pour la troisième expo, et que je m’approchais de la salle, l’employé me refuse l’accès : « désolé, on est obligé de fermer la salle, une vitre est sur le point de tomber … ». Mwahahahahaha. Elle est bonne ta blague, petit marrant.
…
Ha mais non ce n’était pas une blague.
Je repars, plutôt contente que mes avantages actuels (je suis en recherche d’emploi) m’aient permis d’obtenir gratuitement l’entrée.
Conclusion : heuu j’demande l’avis du public … ?
L’idée de ce musée est certes intéressante et il fallait la concevoir. La qualité des expos vaut le détour, enfin du moment qu’on y a accès.
Cependant ce musée est pour moi :
– moche : oui je le trouve affreux, hideux, puant le béton et le plastique. Je ne m’extasierai jamais sur ce blockhaus qui est une verrue extérieure et qui intérieurement, est froid, sans âme et nullement représentatif d’une ville chaude comme Marseille.
– une blague : non seulement il est moche mais mal agencé. On se sait pas où on se trouve, on arpente les couloirs, les escaliers à la recherche d’un point pourtant simplement situé. De plus, à mes yeux, si on ferme une exposition sur trois, le billet n’est pas amorti.
Et toi ? tu as visité le MuCEM ? Alors vasy, lâche tes coms !!! (heu c’est une boutade, hin.)