Comment j’ai juste failli me faire avoir sur leboncoin.fr

Je commence à être une habituée des ventes sur Le Bon Coin et jusque là ça s’était plutôt bien passé.
Là j’ai voulu vendre un vieux stylo de marque que j’ai depuis quelques années … un vrai beau stylo. Mais ça me met mal à l’aise d’avoir sur moi un simple stylo bille à 400 euros, d’autant plus que je les perds. Perdre un Bic ne me fera pas pleurer mais perdre 400 balles c’est une autre affaire.

Donc je poste mon annonce, deux photos clic clac un simple descriptif, la marque et bim, envoyé. Dans la journée je reçois un message direct, avec un mail, je lui envoie donc que le stylo est toujours disponible, et la réponse ne se fait pas attendre :

Je laisse toutes les coordonnées car forcément elles sont fausses

Sur le coup dans l’enthousiasme je ne me méfie pas (naïve que je suis …), ni ne tilte sur le numéro de téléphone,  et je lui envoie ce qu’il me demande. Bon, après c’est pas comme si mon nom et adresse étaient super-top-secrets-ne-le-dis-à-personne.

Et le lendemain j’ai un nouveau message qui montre quand même que le type est bien pressé, et c’est là que je commence sérieusement à tilter :

Parce que j’ai beau avoir une dose de naïveté, je ne suis quand même pas un lapin de deux semaines. La taxe me perturbe, le mandat avec western union également, et là je remarque le numéro de téléphone à rallonge, avec indicatif du … Bénin. Là ça pue sérieusement, je réponds qu’il est hors de question que je paye une taxe ni que j’appelle au Bénin, rappelle que le mandat devait bien se faire avec La Poste (la vraie) ou par chèque comme convenu, et informe cet « acheteur » que la transaction s’arrêtait là.

Sa justification pleurnicharde sans queue ni tête enfonce le clou :

Bonjour 
Soyez sans crainte c’est pour lutter contre toutes ses fraudes et la sécurisation du transfert que le directeur a procéder de la sorte donc je vous en prie veuillez le contacter pour en discuter avec lui car j’ai déjà avancé les fonds et la transaction est irréversible.aussi j’ai mon compte bloqué jusqu’à la finalisation de la transaction.S.V.P contacter le directeur MR FRANCOIS MARTIN au 0022-588-086 654  pour lui faire part de vos préoccupations sinon je risque d’avoir des soucis par ici à cause de la confiance que je vous ai accordé en vous joignant les fonds donc veuillez les contacter pour finaliser la transaction

Le souvenir de l’engagement, ça paie toujours avec les personnes faibles …

Même si ma décision de stopper la transaction net (et de protéger mes sous) était prise, je décide de regarder sur Google « arnaque leboncoin bernard estournet » … et forcément les résultats étaient équivoques.

Bref, ça m’a donc donné envie de partager cette expérience avec vous, car malheureusement mes recherches sur Google ont montré que des gens s’étaient fait avoir avec ça, qu’ils avaient perdu des sous au lieu d’en gagner, et que ces escroqueries devaient dénoncées. Je compatis aussi pour le vrai Bernard Estournet, qui s’est ainsi vu voler son identité par ces personnes peu scrupuleuses.

Si un jour vous recevez de telles propositions émanant de mon nom, j’informe par avance qu’il ne s’agit pas de moi 😉

Coup de gueule d’une « urbexeuse »

Depuis 2012 je pratique ce que je souhaite de moins en moins appeler « urbex » … disons que je pratique de la photo de lieux abandonnés. La raison de l’abandon (sans mauvais jeu de mots) de ce terme ? La voici.

En fait je suis tombée sur cet article à la base ce matin :

Inutile d’ajouter que je n’étais pas contente du tout.

De la photo, j’en fais depuis l’âge de 10 ans, et je pense que si l’informatique n’avait pas existé dans ce monde, j’aurais été de métier soit photographe soit chef cuisinier, mais passons. J’ai touché un peu à tout en photo, mais surtout des paysages, des souvenirs de voyages, en argentique, en numérique. J’adore le fait de créer une image ! Cette année je me suis même inscrite à une école en ligne pour pouvoir progresser, et qui sait en faire un deuxième métier, c’est dire …

Parallèlement, enfant, je ressentais une émotion particulière à la vue d’un endroit abandonné. Parce que je figurais son passé, les gens qui y travaillaient ou y vivaient, tous ces souvenirs délaissés dans un lieu dont plus personne ne se soucie. Souvent ce lieu disparaissait et j’ai toujours pensé qu’une dernière photo souvenir était adéquate. La première fois que j’ai franchi ce pas, j’étais seule et je n’ai pas pris de risque, c’était l’usine des 7 deniers à Toulouse, j’ai pris trois clichés vite fait.

L’idée de faire un projet m’a prise en 2011 quand un ami avait posté sur Facebook des images de Pripyat, le village fantôme à côté de Tchernobyl. Et plus loin, il avait également mis une image d’un tout autre endroit, l' »Hotel des gens de la Mer » de Lavera. En fouinant un peu sur le net, car je voulais également avoir des infos sur un vieux téléphérique abandonné, je suis tombée par hasard sur le mot « urbex » . Donc il y avait des gens qui aimaient prendre des photos, et de surplus des lieux abandonnés, et cette pratique avait un nom ! Super ! Quelques mois après j’ai rameuté cet ami, nos appareils photo dans nos sacs et nous sommes partis à la conquête des lieux désaffectés. Le beau projet photographique !!!

A ce jour mon projet concerne un site internet, un livre, des souvenirs extraordinaires, des cartes mémoires saturées, des chaussures de marche usées et un jean qui a rendu l’âme. Mais une ombre au tableau gâche la perspective d’un si beau travail, et qui prend le risque de le décrédibiliser.

Cette ombre, il suffit de taper « urbex » sur Youtube pour la voir surgir, avec elle des gamins de 15 ans qui se permettent de faire n’importe quoi. Juste en tapant « urbex » on tombe sur la liste déroulante suivante :

  • urbex qui tourne mal
  • urbex paranormal
  • urbex cadavre
  • urbex flippant
  • urbex qui tourne TRES mal

OK. Nous sommes loin de la simple photographie. Surtout quand on voit certains d’entre eux débouler avec pieds-de-biche et bombes de peinture. Ce qui aurait donc pu être une discipline sympa qui retrace le passé d’un lieu et son contexte, qui a fait aimer l’Histoire à la réfractaire que j’étais, devient le train-fantôme qui aura le titre le plus accrocheur, l’émotion la plus palpable, le passé le plus glauque. Certes, l’urbex n’est pas sans risques, mais du moment que les gens jouent avec ces risques, on peut se poser des questions. Je passe sur la pratique douteuse de l’accumulation des mots « cadavre, flippant, cimetière », sur ceux qui sont contents de se faire arrêter par la police, et surtout les pseudo-chasseurs de fantômes !!! Sérieux les mecs !!! En cinq ans que je pratique l’urbex, si les fantômes existaient, ça se saurait !!!

Voilà un exemple de ces videos putaclic :

Et il est content le petit … Pas envie de sortir ma petite phrase « j’ai vomi » … j’en pense pas moins.

Bref. Pour ceux qui auraient envie de décrédibiliser MON projet : je suis une jeune femme photographe de 35 ans. Et je suis LOIN, mais TRES LOIN de ce « nouvel âge » de l’urbex, devenue hélas la nouvelle mode, le nouveau buzz, quitte à massacrer les lieux. Et j’ajoute que l’urbex est une pratique vraiment dangereuse qui ne se pratique PAS à la légère. Du coup … j’utilise de moins en moins ce terme, espérant que mon interlocuteur ne lève pas les yeux au ciel quand je lui parle de mes petites visites. tout ce que j’aspire à faire, ce sont des photos de plus en plus jolies, et ce dans le respect de l’endroit, n’en déplaise aux journaleux avides d’AMALGAMES. Le clic, je m’en ****.

Amelaye vous salue bien.

 

Retour aux sources (ou comment mon cœur n’a jamais oublié la photographie argentique)

Quand j’étais petite (un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre 😉 ), la photo représentait une certaine magie. Voir ma mère arriver avec son Agfamatic (oui le format 110, vous savez, les photos au format timbre-poste), et savoir que par certains sortilèges, ça faisait au bout du compte … des images (pour un enfant on comprend que c’est beau comme concept).

A dix ans, mon cadeau d’anniversaire a été mon premier appareil photo. Il ne payait pas de mine, ce Konica EFP-J mais il a été pendant des années mon joujou préféré. Que dire de mon excitation profonde, quand la pellicule était achevée, lors de ma visite chez le photographe : « elles seront prêtes demain ! ». Et là, j’attendais, fébrile, le moment où j’ouvrirais la pochette.

Les années ont passé et je suis montée en gamme, passant du bridge au reflex. Et puis 2007 est arrivé. L’année où on se rend compte que les photographes se raréfient et que vos copains vous font sentir, que voilà, on est dans les années 2000 et il faut bien se mettre au goût du jour. Fini les investissement coûteux, les allers-retour au photographe. Et vive la photo instantanée, celle qui s’affiche de suite après la prise de vue.

Du coup j’avais mis de coté l’idée d’avoir un labo photo chez moi.

Mais c’était sans compter une bande de rebelles aguerris qui partageait cet avis. La photo en argentique, celle avec la pellicule qu’on doit faire développer, c’est autre chose. C’est la raison même de la photo, le procédé chimique originel à base de sels d’argent (d’où le qualificatif d’argentique) qu’on soumet à divers traitements chimiques, un grain, un rendu incomparable à cette image trop parfaite que rend nos capteurs numériques. Désolée pour les écolos-babas que cette phrase a choqué.

Car oui, il y a peu j’ai fait une session urbex avec mon vieux reflex argentique (un Minolta des années 90 qui est devenu trop automatisé à mon gout, au moins mon passage dans le numérique aura servi à cet apprentissage) …

Image volontairement mise en « positif » pour donner une idée des photos

Et oui j’ai pu ressentir cette vieille jubilation, cette émotion du passé en mieux : j’ai développé la pellicule moi-même, à la suite d’un stage qui vise à me préparer à tout faire dans mon labo à moi. Il ne me reste plus qu’à cette étape à tirer les images et je pense continuer dans cette lancée.

Abandonner le numérique ? je ne pense pas en venir à cette extrême mais je pense que les pellicules vont revenir dare-dare dans mon sac photo 🙂 .

2016. The end.

Jusqu’à peu, j’étais plutôt de ces gens qui se languissent de la nouvelle année, considérant celle qui va s’écouler comme un année si insignifiante avec son lot de frustrations. « Bon alors, elle a pas bientôt fini cette mauvaise année ? ».

Pourtant, cette année-là, elle était différente des autres.

Ou peut-être étais-je devenue différente ?

2016 a été une année spéciale, pleine de challenges que je m’étais décider à relever. Il y en a deux que je n’ai pas pu accomplir : le premier, la guitare. Je n’avais plus autant de temps le soir pour travailler mon instrument, compte tenu que j’étais inscrite à Spark et que ça remplissait bien mes journées. Je veillais donc à me fixer 3 grosses pierres, voire 4 mais pas plus qui comptaient le plus dans mes semaines : mon travail chez Digitick, ma nouvelle copine (on vient de fêter notre cinquième mois), mon projet AD Urbex et Spark. Le reste (l’allemand, les certifications …) étaient du bonus. J’ai aussi raté ma certification MySQL qui demandait une certaine expertise. Mais le voyage valait le coup. Si je ne m’étais pas donné ce challenge, je ne saurais rien des transactions, des vues, et autres optimisations de bases de données. Puis dans les quatre que j’ai passées cette année (PHP, ZF2, MySQL et TOEIC) c’est la seule que je n’ai pas pu obtenir.

2016, c’est ainsi l’année de la prise de confiance en moi. A travers la réussite de plusieurs certifications qui ont su me démonter ma vraie valeur, table rase d’un passé de doutes. Et il y a eu aussi Spark, où je suis partie à ma découverte, où j’ai appris des technique de gestion de peurs et d’émotions. Où j’ai appris à positiver sur ma vie. Où j’ai compris que les obstacles permettaient d’appendre. J’ai aussi compris que mon corps méritait le respect : une alimentation saine, faire du sport, boire beaucoup d’eau, éviter les sucres. Et croyez moi, je me sens bien plus jeune qu’il y a dix ans, quand on dit que 20 ans c’est le plus bel âge de la vie, pas toujours …

2016 a été également une année de renouveau. J’ai pu faire des rencontres professionnelles enrichissantes, et le destin m’a portée sur un entretien d’embauche réussi au sein de l’entreprise Digitick. Depuis des années que j’attendais d’avoir ce genre d’opportunités … elle a fini par se présenter. Et croyez-moi ça change des petites boites qui finissent par mettre la clé sous la porte !

2016, ça a été la fin et le deuil d’une relation pas top et le début d’une nouvelle, basée sur la découverte, le partage, le respect et l’enrichissement.
2016, pour terminer a été également la retrouvaille de la vraie passion de la photo, et la sortie de mon livre.

2017 sera la continuité de ce premier travail. La fin de Spark où se soldera la fin de ce long travail sur moi même. Je vais également bien peaufiner mes compétences en photographie, et revenir sur l’argentique. Il y aura d’autres certifications (mais deux ça suffit) : Symfony2 et également niveau A en Allemand. Puis je prendrai soin de mes amours, qui se construisent petit à petit. Puis plein d’autres choses 😉

Photo du jour : la super-lune cachée un soir de novembre.

Amelaye vous salue bien.

 

Mon premier mois de coaching intensif en ligne !

Il y a quelques mois, accompagnée d’une solide envie de me remettre en question par rapport à ma confiance en moi, j’ai décidé d’entreprendre des démarches régulières.

La première a été de recourir à la kinesiologie pour enlever les blocages énergétiques que mon corps aurait stockés.

La deuxième est de prendre rendez-vous régulièrement avec un coach pour faire un point régulier individuel.

La troisième, s’est faite un peu par hasard en tombant sur la page Facebook de Franck Nicolas. Ce qu’il disait dans ses capsules me parlait. Au fur et à mesure que je le suivais, j’ai décidé d’entreprendre un an de cursus à SPARK, pour révéler en moi l’étincelle du leader qui se cache.

Avant de commencer ce programme, j’ai entrepris de faire un premier point vidéo :

Le premier mois s’est donc écoulé, avec le module 1, qui porte sur la clarté : « Savoir se connaitre et garder le focus », avec des conseils de coaching, des conseils nutritionnels et énergétiques, ainsi que des cursus d’entrepreneurs.

Après ce mois, je fais un deuxième bilan, que je vous laisse découvrir.

A savoir a fait deux mois que j’ai intégré une nouvelle structure. J’ai envie de tout donner pour cette nouvelle opportunité, et montrer peu à peu aux gens quel est mon « moi authentique », inhibé ces dernières années. La confiance en soi s’acquiert, elle n’est pas innée !

A ce jour, j’attends une réponse également pour un projet qui me tient à cœur. Je croise les doigts car ce sera une première si la réponse est positive !

 

La petite liste de mes envies

Une fois n’est pas coutume, je vais laisser le PHP de côté (je vais quand même en parler un tout petit peu).

Ceux qui me connaissent savent quel boost dans ma vie je suis en train de prendre en ce moment. La vie connait parfois ses petits ralentissements, et remises en questions, causées par les difficultés. Le premier pas est de s’en rendre compte, cesser de s’apitoyer sur son sort, et se donner les coups de pied au derrière qui vont.

Il y a quelques années de ça, sur une échelle de dix années on va dire, j’avais fait des projets. Tout plein, et des chouettes. Qui n’ont pas abouti parce que je me trouvais des excuses pour ne pas les concrétiser. Cela donnait lieu à des regrets, des émotions négatives … mais je ne faisais jamais rien pour changer cet état de fait. C’est tellement facile de jouer les Caliméro, n’est-ce pas ?

Puis un jour, les choses vont mieux. Ou disons plutôt, on a fait le cheminement intérieur tout zen et positif, pour aller mieux. Personnellement, je me dis que je suis en train de m’upgrader, amelaye 2.0 est en cours 😉 …

L’an dernier, je m’étais dit : « Tiens c’est dommage, j’ai toujours eu envie d’apprendre l’allemand, je ne l’ai jamais fait, et si je m’y mettais ?  » . J’ai cherché une solution sympa, fouillé sur le web, trouvé Babbel.com, et depuis, je progresse de jour en jour, à mon rythme ponctué par le travail ou les autres projets. Verdict : c’est super gratifiant.

En début d’année, j’ai pris la décision de faire une liste de choses que je n’avais jamais faites, et qu’il fallait que je fasse, par défi personnel. J’avais acheté un livre pour passer le TOEFL, en 2007, soit il y a plus de dix ans. Je ne suis plus dans le cursus universitaire depuis longtemps, mais j’ai eu envie du challenge « certification d’anglais ». Histoire de réviser certaines choses que j’aurais pu perdre depuis la fac, et évaluer mon niveau. C’est la première des choses que j’ai voulu mettre sur ma liste, avec la fameuse certification PHP.

Dans l’ordre, j’ai eu :

– Passer la certification ZCPE (réussi)
– Passer le TOEIC (réussi, niveau C1)
– Passer le ZFCA (Certification Zend Framework) (programmé)
– Passer la certification MySQL
– Peaufiner mes compétences en Symfony (en cours, mais une bonne partie est faite)
– Faire un livre avec mes plus jolies photos urbex
(en cours)
– Apprendre la guitare (la mienne me fait pitié à trainer dans son coin depuis 2009) (trouvé un chouette site de cours en ligne super ludique hguitare.com, je peux dire que cette tâche est en cours)
– Apprendre à nager (ça arrive, non je ne sais pas du tout nager, jamais eu l’occasion d’apprendre, dispensée de sport en pleine adolescence, je rêve en secret d’avoir la grâce de Laure Manaudou … hum …) (en cours)

Forcément, dresser une liste comme ça c’est facile, il faut corser le tout en se donnant une limite de temps. La totalité de ces souhaits se devra être exaucée avant la fin de l’année 2016.

Ce qui est jouable, c’est se donner des challenges pour lesquels on sait qu’on va avoir des résultats concrets. Par exemple, je me vois mal m’inscrire à une certification d’Allemand et viser le niveau C1 cette année, alors que je suis en train de terminer le niveau A2. Il faut être honnête avec soi, évaluer ce qu’on sait faire, ce qu’on ne sait pas encore faire, et continuer pendant une année entière de se donner des coups de pied bien placés pour se tenir à la concrétisation de ces idées, sans papillonner ni procrastiner. Il faut aussi, si vous voulez apprendre un concept, savoir COMMENT vous aimez apprendre. Préférez-vous apprendre par des livres ? par Internet ? Ou avez-vous l’opportunité de prendre des cours du soir, si vous préférez l’échange entre humains ? Je sais par exemple que je préfère être autodidacte, chercher l’info, et les sites avec plein de gadgets comme des rewards à chaque visite 🙂
Donc voilà j’espère que ce billet d’humeur vous permettra de faire vous aussi votre petite liste personnelle 🙂 Tout en réalisant la mienne, je prépare déjà mentalement celle de 2017 😉

 

Retour d’expérience sur la certification ZCPE …

A la base, j’ignorais que ce genre de certifications existait jusqu’à peu, lorsque je suis allée fouiner sur le site de Zend, pour regarder ce que l’entreprise offrait en termes de formation Zend Framework 2 (parce que même si ça se casse la figure par rapport à Symfony, ça reste quand même un système assez badass …). Entre autres Zend propose une certification Zend Certified PHP Engineer.

Et là, je me suis dit … pourquoi pas ? Parce que. Parce que déjà ça me conforterait dans mon moi profond sur mes compétences PHP. Parce que ça me ferait un plus sur mon CV.

Alors comment ça se passe de prime abord ?

Déjà, il faut acheter un voucher sur le site de Zend (170 euros à peu près). Une fois votre emplette terminée, vous allez ensuite repérer un centre « Pearson Vue » où passer l’examen et choisir un créneau horaire. J’ai passé ma session à Aix-les-Milles.

Et ensuite, il n’y a pas de secret (très bateau ce que je dis là, pas grave) : il faut réviser, bachoter, potasser la doc de PHP. Il faut savoir le programme spécifié sur le bout des doigts. Vous pouvez acheter le petit guide proposé sur le site de Zend, il ne coûte qu’une vingtaine d’euros et il fournit un bon syllabus. En un peu plus d’un mois – deux mois de préparation, en travaillant à côté, ça peut le faire.

C’est en soi la partie la plus intéressante, car j’ai appris des concepts que je n’avais jamais l’occasion d’appréhender en pratique. Par exemple, je n’avais pas trop manipulé SPL dans le passé, les traits, les générateurs. On a beau avoir plus de dix ans de pratique, on passe forcément à côté de certaines choses.

Et pendant ?

Le moment venu, il faut vous rendre au centre d’examen, au moins quinze minutes en avance pour vous préparer. Après présentation de deux pièces d’identité, vous devrez signer un formulaire qui prévoit une clause de confidentialité, ça veut dire qu’il vous est interdit de dévoiler les questions après l’examen. Dans une pièce isolée, vous devez déposer toutes vos affaires, sacs, manteaux, et même votre montre ! Eux vous donnent une ardoise et un stabilo en guise de brouillon.

A ce moment là, vous reviennent en mémoire de vieux souvenirs de lycée ou de fac au moment de passer les oraux. Le rythme cardiaque augmente, vous commencez à transpirer. C’est normal.

L’examen se passe dans une petite salle, avec plusieurs postes informatiques. Si vous avez de la chance, vous pouvez être tout seul. L’examinatrice lance le programme avec lequel tout va se jouer, et ferme la porte derrière vous. ça y est, vous y êtes. 90 minutes pour répondre à 70 questions (en anglais s’il vous plaît). TOP !

La seule chose que je dirai à propos des questions, c’est un ressenti personnel : elles m’ont semblé moins dures que je ne l’avais prévu.

Et après ?

Après avoir bien répondu à toutes les questions (on peut flager et revenir sur les éventuels doutes), il faut soumettre vos réponses. Et là …

Pour ma part, comme je l’ai eu, ça a juste affiché la phrase « Congratulations, you have passed the ZCPE exam ! ». Si vous êtes dans ce cas, et si vous êtes tout seul, vous pouvez : bondir de votre chaise, hurler de joie, vous rouler par terre, rêver à vos nouveaux plans de carrière, et vous re-rouler par terre. La dame de l’organisme de formation, de son côté, vous imprimera un récépissé qui atteste de votre réussite (ou votre échec).

Il parait que si on n’a pas réussi, le tableau des erreurs est affiché avec votre score. Ceux qui ont réussi ne connaissent pas leur score, et ne le sauront jamais.

Et encore après ?

Il suffit juste d’attendre votre facteur, qui au bout de quelques semaines vous amène une grande enveloppe venant de Cupertino (rien que ça), et qui contient votre diplôme, ainsi qu’un sticker à coller sur votre laptop. Entretemps, Zend aura mis à jour ses Yellow Pages avec votre nom, et vous fournira une licence pour le logiciel Zend Studio (qui est pas mal en soi, même si je trouve PHP-Storm très puissant).

Après, si vous trouvez que Zend Framework est badass en soi, vous pouvez passez la certification pour ce framework. Perso, j’ai acheté mon voucher … verdict dans quelques mois … 🙂

 

Ce post est dédicacé à : Patrick E, Thomas B, Cédric et surtout le petit Grégory du Japon. <3

Réouverture du blog

Comme vous aviez pu le voir, ce blog, qui n’était plus trop entretenu, avait fini par fermer, je le pensais à l’époque définitivement.

Puis il y a eu ce besoin encore persistant d’écrire sur ce que je faisais plus ou moins professionnellement, mon avis sur mon métier, sur les forums auxquels je participais, la certification que je compte bientôt passer.

J’ai donc décidé de le rouvrir, et j’espère qu’il vous plaira, la formule étant bien différente de celle que vous aviez pu lire dans le passé.

Bonne visite !

Le site nouveau est arrivé

Je me suis dernièrement remis à la refonte de mon site d’urbex, qui commençait à poser des limites quand à ses fonctions.

Au départ, je voulais créer un site qui puisse permettre de gérer des galeries photo de base. Mais un lieu ne se raconte pas qu’avec des images, mais aussi avec des mots, des vidéos. Techniquement, j’aimais bien la conception du site d’Urbex Session, alors j’ai cherché à créer quelque chose que lui ressemblait, sans pour autant être du plagiat.

De plus, le CMS ZenPhoto, que j’utilisais était pénible à mettre à jour, et les miniatures générées n’étaient pas super nettes. Et je n’avais nullement envie de mettre les mains dans le cambouis pour arranger cela. Je ne change pas une équipe qui gagne alors j’ai opté pour WordPress, qui permet facilement de créer des galeries photo dans des posts.

Version 1
Version 1
Version 2
Version 2

 

 

 

 

 

J’ajouterais que je suis à ce jour heureuse que ce projet avance, les explorations se multiplient et j’ai encore pas mal de projets tout autour. Ma page Facebook voit l’effectif de ses fans augmenter, je ne peux que m’en réjouir. Actuellement je garde toujours l’idée d’ouvrir un forum plus ouvert à la communauté que ceux qui existent déjà, tout en gardant les principes de discrétion qui caractérise tant ce hobbie.

Les Marseillais n’ont pas voulu subventionner un concert de Guetta

David GuettaCes dernières semaines, une pétition a fait un buzz incroyable et sans précédent.

En effet, il était question de 400 000 euros sortent des poches des Marseillais pour financer un concert (qui était en outre payant) de David Guetta et Mika au Parc Borely.

La pétition (disponible ici) mentionnait :

« Malgré cette subvention publique, la billetterie mise en place annonce des tarifs compris entre 44 et 59 euros.

Cette pétition ne conteste pas la programmation mais le financement public qui n’est pas justifié. Les contribuables devront donc financer un concert qui ne sera même pas accessible au plus grand nombre!

1. Cette subvention aurait pu bénéficier à des associations ou à des artistes contribuant réellement au rayonnement de Marseille et à Marseille 2013 et ayant réellement besoin de financements. David Guetta est l’un des artistes français les mieux payés…

2. Cette somme est d’autant plus inacceptable qu’elle ne permet même pas de proposer des places à un tarif abordable pour le grand public!

3. La ville s’est montrée souvent réticente face aux évènements musicaux en plein air (Marsatac, Buvette Disco…). Là, aucun problème. »

Les Marseillais étaient indignés et ont décidé de signer cette pétition qui a fait une telle propagande qu’elle a pu être présentée à Monsieur le Maire pour une discussion éventuelle lors du Conseil Municipal.

Le 15 mars, la Mairie informe que David Guetta a pris la décision d’annuler son concert de manière très très élégante :

communique villeVoici le communiqué émanant d’Adam Productions, plus sympathique :

« Actuellement en tournée en Amérique Latine, David Guetta a pris connaissance de l’agitation politique et médiatique entourant son concert (…), précise le communiqué. Il tient d’abord à rappeler qu’il n’a jamais été question d’une subvention publique dans son contrat, l’organisateur local ayant proposé à la Ville de Marseille de mettre le parc Borély en configuration grands concerts et demandé, dans cette perspective, une subvention d’équipement qui lui permettait de prendre en charge toutes les installations. Pas un centime de la subvention ne concernait les artistes, dont David Guetta. Refusant d’être mêlé à un débat politique, et avant tout préoccupé que certains Marseillais se sentent lésés par une subvention qui ne le concernait pas, David Guetta nous demande d’annuler ce concert sans délai. »

Comment nos représentants ont-ils pu réagir de la sorte face à un initiative démocratique ? Cette pétition servait à montrer du doigt que quelque chose n’allait pas dans l’organisation de ce concert et je fais partie des personnes qui ont signé cette pétition car je n’aime pas David Guetta et qu’il était hors de question que je paye quoique ce soit pour un concert de cet artiste … A savoir que les signataires pensent que les artistes locaux (dont Nasser, que j’adore) sont lésés (pour une capitale de la culture c’est moyen), ou que cette somme pouvait être reversée à des associations.

Alors oui je me réjouis, mais je suis contente que ce concert ait lieu dans des conditions qui conviennent à tout le monde (concert à guichets fermés au Dôme).

Pour le moment nous ne savons pas ce qu’il advient du concert de Mika … affaire à suivre.

La presse en parle :

http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/musique/article/david-guetta-annule-son-concert-subventionne-a-marseille-7759499538
http://www.lefigaro.fr/musique/2013/03/15/03006-20130315ARTFIG00472-david-guetta-et-son-concert-a-marseille-le-dj-calme-le-jeu.php
http://next.liberation.fr/musique/2013/03/14/david-guetta-renonce-a-son-concert-subventionne-a-marseille_888610