La plupart de mes lecteurs le savent, je pratique l’urbex depuis maintenant plus de 4 ans.
Un apprentissage d’un style photographique particulier, qui changeait de la photo de voyage ou la photo évènementielle (je fais allusion à ce passé lointain où j’étais pigiste). Bien sûr, on n’est pas obligé d’inclure la photographie dans l’urbex, mais je joins l’utile à l’agréable. Autant figer une image de ce qui ne sera plus dans quelques années, et c’est là le fil conducteur de ce projet. Saisir l’instant présent de la décrépitude.
Une aventure de 4 ans non dénuée d’émotions, sensible comme je me connais j’ai ressenti dans divers murs le passé des lieux. J’ai ressenti les ondes de violence dans une prison limite jusqu’au malaise, j’ai éprouvé de la nostalgie dans la maison d’un grand chanteur français défunt, de la compassion pour les victimes dans une clinique qui a servi de boucherie. J’ai été impressionnée dans une immense caserne allemande qui a servi de QG pour l’Armée Rouge.
Du coup j’ai voulu faire un recueil de ce que j’ai le plus aimé lors de ces visites. Il y a eu de l’écrémage, je reconnais par exemple que les photos de mes premières explorations ne sont guère transcendantes, mais il y en a qui m’ont laissée ce je ne sais quoi, de par leur histoire et ce qu’il s’en dégage.
Je vous laisse découvrir cet ouvrage, disponible chez Blurb :