Faites une soirée Chili et épatez vos amis

Cette semaine, nous allons voyager outre les mers et les collines pour partir directement en Amérique du Sud, et faire de ce fait un post thématique, avec plusieurs recettes qui vous feront passer une soirée hors du commun. En effet, je vous propose direct un repas complet spécial Chili.

Apéritif : Cocktail spécial Chili (non alcoolisé)

Entrée : Chips tortillas accompagnées de Guacamole (je vais vous expliquer la vie pour le Guacamole mais les chips vous les trouverez dans le commerce)

Plat : Chili Con Carne accompagné de riz.

Dessert : Là je vous laisser trouver, je vous suggère un café (Café, Amérique du Sud, toussa – et c’est encore mieux s’il est équitable) gourmand pour rester dans le thème.

Cocktail Spécial Chili
Pour une personne (je vous laisse multiplier le reste pour plusieurs personnes):
– 30cl de jus de tomate
– 5cl de sauce Lea & Perrins, ce nectar qui nous vient tout droit d’outre-manche
– une bonne pincée de sel de céleri
– 5 cl de jus de citron
– une pincée de Piment d’Espelette
Mélangez le tout dans un shaker, et versez dans un verre avec trois glaçons. Servir très frais tout en évitant une quelconque remarque scabreuse quant à la couleur et la consistance de la boisson (vous savez de quoi je parle, sacripants).

Your webmaster, very happy en préparant le guacamole pour la soirée Chili avec ses amis.

Le guacamole (prononcer « gouacamolé »)
Un conseil : n’achetez pas celui du commerce. Une des marques les plus connues qui vous proposent du guacamole tout fait parle « d’avocat » mais si vous lisez de plus près la liste des ingrédients, vous vous demandez où il a bien pu passer, le bougre. Il n’a certainement jamais existé dans le pot. Donc, vous vous munissez des ingrédients suivants :
– 3 beaux avocats
– 1 demi-oignon
– le jus d’un citron
– 1 pincée de piment d’Espelette
– quelques pincées de mélange d’épices Chili
Vous mélangez le tout dans un mixer et vous avez un vrai guacamole, excellent accompagnement de vos chips, il y en a même qui le finiront avec les doigts (les gourmands en question se reconnaîtront, nesspa Laurent ?).

Le Chili con carne
Pour 5 personnes :
– Deux petites boites de purée de tomates
– Une boite de haricots rouges
– 5 steaks hachés
– Deux filets de poulet
– Un oignon et demi
– Sel, poivre (du moulin, siouplé)
– Mélange d’épices Chili
– Riz

Commencez par faire revenir les oignons (coupés en tranches) dans une grande casserole avec de l’huile, à feu vif, salez et poivrez. Au bout de trois minutes, versez les steaks hachés et les délayant progressivement avec une fourchette pour bien les émietter tout en les faisant cuire, et versez une fois le bœuf cuit, le poulet que vous avez préalablement émincé.
Baissez le feu, et incorporez les tomates, puis les haricots, et enfin les épices. Laissez mijoter à feu doux sept bonnes minutes.
Pendant ce temps si vous êtes habiles, profitez-en pour faire cuire le riz. Là je ne vous apprends plus la vie, soit vous le faites à l’autocuiseur si vous en avez un, soit à la bonne vieille casserole.

Voilà, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bon appétit !

Le fabuleux cake d’Amel à la pâte de Spéculoos

Ingrédients :

– 1 yaourt nature (conserver le pot, car il sert de doseur)
– 1 pot d’huile
– 2 pots de sucre semoule
– 3 pots de farine
– 4 oeufs (important : avant de les verser, sentez-les, ne sait-on jamais, un œuf ça peut être mortel, je sais de quoi je parle)
– 1 sachet de sucre vanillé
– 1 sachet de levure
– un pot de Speculoospasta (« crunchy « de préférence)
– 2 cuillers à café d’eau de fleur d’oranger (la vraie, celle qu’on achète en pharmacie – hé oui c’est le jeu ma pov’ Lucette, la cuisine c’est ça, il faut fouiner)

Préparation :


Dans un grand saladier, versez le contenu du yaourt, lavez et essuyez le pot, il servira ainsi de doseur (futé !). Ajoutez l’huile, les œufs, les sucres, la levure, la farine. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte homogène. Faites-la à l’ancienne, à la bonne vieille fourchette, ne cédez pas au piège consumériste de la machine, non seulement ça coute cher, mais après il est gratifiant de se dire qu’on a mélangé une pâte tout(e) seul(e) comme un grand. Sérieux, vous voulez pas finir comme les gros du film Wall-E, à force que les machines fassent tout à votre place ? Vous pouvez accessoirement chanter en préparant la pâte si vous comptez l’offrir à un être qui vous est cher … ou y glisser une bague si vous souhaitez une mort par étouffement (ce qui est très douloureux, ce qui implique que vous ne le faites qu’à vos ennemis …).

Une fois la pâte classique faite, c’est là que le gâteau devient fabuleux : incorporez dans le mélange l’eau de fleur d’oranger. Si vous omettez cette étape, je ne peux pas vous garantir que le résultat sera fabuleux … attention l’arôme et le goût de cet ingrédient sont très forts, n’en abusez pas sinon le résultat ne sera pas fabuleux mais catastrophique …

Résistez à la tentation de manger la pâte crue, je ne plaisante pas : les œufs sont crus, s’ils contiennent des salmonelles, on peut en mourir …

Pour terminer, mettez cinq bonnes cuillères à soupe de pâte de Spéculoos, là vous pouvez vous lâcher, en mélangeant le tout, il est plutôt conseillé que le rendu ne soit pas homogène, car cela fera des endroits plus fondants et goûtus, et ça c’est fabuleux !

Versez le tout dans un moule préalablement beurré, enfournez à 180 degrés et laissez cuire au moins 35 minutes. Pendant les 20 premières minutes, enfournez à mi-hauteur puis baissez le niveau de cuisson par la suite. Le gâteau est cuit quand vous plantez un couteau et qu’il ressort tout propre sans résidus de pâte.

Démoulez et laissez refroidir deux bonnes heures à température ambiante, découpez-le en tranches, et servez-le aux gens que vous aimez, pas aux autres, ils ne le méritent pas.

Le fabuleux magret en cocotte de Chez Dupont

Si vous vous promenez sur les coteaux de Castelnau-Magnoac (65), vous avez certainement entendu parler du Restaurant Dupont, qui vous propose une magnifique cuisine du terroir dans un cadre qui n’est pas sans rappeler les villas de campagne environnantes.

La pièce est meublée avec goût : de belles portes anciennes en châtaignier, des collections de saucières, de clarines et de casseroles de cuivre d’autrefois. On retrouve le même personnel fidèle au poste depuis des décennies, ce qui est bon signe… Madame Dupont me raconte qu’une serveuse venue ici à l’âge de 16 ans du temps du grand’père et qui a maintenant 83 ans, Louise Zanetta, revient chaque dimanche, se met dans un coin de la cuisine et épluche l’ail et les oignons, pour son plaisir. La maison doit être bonne !

Cette maison vous proposent entre autres sa spécialité : le magret de canard en cocotte. Si toutefois vous êtes loin de ce restaurant et que la curiosité vous titille, voici la recette de ce fameux magret, qui est loin d’être une recette ancienne :

Le magret était jadis le plus souvent voué au confit. L’exemple de préparation décrit ici est issu d’une tradition récente datant du début des années 70 où les restaurateurs gascons l’emploient frais, grillé comme on le préparait quelquefois dans les campagnes. C’est en 1973 que Pierre Dupont crée le Magret en cocotte, devenu spécialité incontournable de l’Hôtel Dupont et qui curieusement semble déjà faire partie de l’héritage de nos grand’mères tant il s’intègre bien dans le paysage gourmand local.

Ingrédients pour 6 personnes

– 4 magrets de canard, mulard si possible,
– 1 Kg de pommes de terre qui se tiennent bien à la cuisson, charlotte, par exemple,
– Un gros oignon, de préférence de Trébons si c’est la saison,
– 1 tranche de ventrêche (poitrine de porc salée et séchée).

Préparation

Faire des incisions rapprochées sur la peau qui recouvre la partie grasse du magret en dessinant avec la pointe du couteau un quadrillage n’atteignant pas la chair.
Émincer les pommes de terre en rondelles de 3mm d’épaisseur et l’oignon en rondelles plus fines encore.
Détailler des lardons dans la ventrêche.
Placer les magrets côté peau dans la cocotte. Chauffer de façon à saisir la viande, car elle ne doit pas perdre son jus, et à faire fondre la graisse. Durée quelques minutes : la peau réduit de volume et prend une belle couleur caramel. Retourner les magrets, juste pour les saisir un peu sur l’autre face.
Les retirer de la cocotte et les mettre sur un plat d’attente.
Faire « compoter », c’est à dire cuire à feu doux non couvert, les lardons et les oignons dans la graisse des magrets pendant une vingtaine de minutes. Ajouter les pommes de terre en maintenant le feu assez doux, non couvert. Ne pas les mélanger; elles doivent « faire le gâteau », dit le chef et quand elles commencent à dorer, retourner les une fois, mais une fois seulement, avec une écumoire. Comptez 15 à 20 minutes de cuisson pour les pommes de terre.
Baisser le feu, placer les magrets qu’on aura découpés en tranches d’un cm d’épaisseur par dessus les pommes de terre, couvrir la cocotte et laisser étouffer l’ensemble quelques minutes.
Au moment de servir, remettre le feu vif jusqu’à ce qu’on entende quelques crépitements.
Découvrir sur la table. La vapeur parfumée d’arômes produit un effet spectaculaire qui avive les appétits gourmands.

Croyez-moi, le fumet … c’est un pur moment d’extase. Voici une photo de ce que ça donne :

Sources : gersicotation.canalblog.com. Blog très intéressant, je vous le recommande.

Mais au fait, c’est où Chez Dupont à Castelnau-Magnoac ?


Agrandir le plan

Avez vous déjà vu …

… une chorégraphie de Rabbi Jacob faite par une bande d’allumés ?

httpv://www.youtube.com/watch?v=asr64KqoZe8

Maintenant oui. Voilà ce qu’il se passe quand j’invite à la maison …

Voici comme promis, la recette de ravioli que j’ai faite ce soir-là. Voilà donc pour 7 morfals affamés de viande personnes :

Les ingrédients avant le mélange …
… puis après le mélange.

1) Prenez 700 grammes de farine. Versez-la dans un saladier et creusez un puits. Mettez-y six œufs, une cuiller à soupe d’huile, deux pincées de sel. Mélangez jusqu’à obtenir un mélange homogène, une boule de pâte qui sentira bon les pâtes fraiches (en fait le but du jeu c’est de faire une pâte … à pâtes). Je vous préviens, ça colle vous allez vous en mettre de partout.

Une fois la pâte faite, elle a besoin de reposer une heure, puis vous aussi.

Mmmh le gros steack tartare.

2) Maintenant il est temps de faire la farce. Achetez 500 grammes de viande de bœuf haché, 250 grammes de chair à saucisses. Versez toute cette viande dans un saladier. Hachez deux gousses d’ail, deux bons brins de persil. Ajoutez-y un jaune d’œuf, une cuiller à soupe d’huile. Deux bonnes pincées de sel, une bonne de poivre, une demi-pincée de piment d’Espelette.

Une fois que vous avez fait tout ça vous n’êtes pas tiré d’affaire pour autant. Le plus pénible arrive.

3) Vous avez laissé reposer la pâte pendant une bonne heure, vous constatez maintenant qu’elle a bien pris, elle est prête à âtre aplatie. Faites deux boules de pâte et aplatissez-les avec un rouleau à pâtisserie, et bien bien, pas plus de trois millimètres d’épaisseur.

Boulettes sur pâte.
Prêts pour le découpage !

4) Vous êtes arrivés à cette étape, félicitations. Le plus dur est derrière vous. Faites des boulettes avec votre viande et répartissez-les sur une des pellicules de pâte que vous avez précédemment conçues. Humidifiez un peu les interstices, et tout en faisant attention, superposez la deuxième couche de pâte par-dessus tout ça.

5) Maintenant il vous faut découper vos raviolis. Avec un couteau, individualisez votre ensemble, encore mieux, utilisez une roulette qui permet de découper en zig-zag (top du top), en veillant bien à ce que la viande soit bien enfermée par vos deux couches de pâte.

Cuisson

6) Portez à ébullition une casserole d’eau, mettez-y à chauffer vos raviolis pendant 7 bonnes minutes à feu doux. Saisissez-les ensuite à la poele pour les faire dorer à feu moyen 5 bonnes minutes.

7) Ripaillez ensuite avec vos charmants amis en évoquant vos ambitieux projets d’avenir, du genre faire un buzz sur le Net en dansant sur Rabbi Jacob …

Et voilà ^^…