Je ne pouvais pas évidemment visiter Paris sans passer par ce petit pèlerinage.
Déjà, mettons-nous dans l’ambiance :
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« Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain » c’est la magie de mes 20 ans … une certaine part de ma vie d’adulte qui a commencé par la découverte sur nos grands écrans de ce film, que je ne me suis jamais lassée de revoir.
J’ai commencé mon périple par la montée du Sacré-Coeur via le funiculaire, qui m’a monté tout droit au niveau de la Basilique. L’ambiance y est bobo-hipster et foraine, des théâtres et des mimes (oui comme dans le film) y font des spectacles. Il n’y a cependant plus de cabine téléphonique.
En descendant la Butte, nous arrivons au quartier de Pigalle (ce qui explique pourquoi Nino travaillait dans un sex-shop, si on veut bosser dans le quartier, on y prend ce qu’on y trouve, je confesse d’ailleurs avoir fait un intranet pour ce genre de commerces à l’époque où les vaches étaient maigres …).
Il y a des endroits cependant sympas à découvrir : non seulement le Moulin Rouge, mais également le fameux Bistrot du Chat Noir qui hante les plaques décoratives métalliques dans les magasins …
En remontant la rue Lepic, on tombe nez à nez au Café des deux moulins : le fameux café du film … ambiance … la première chose qui m’a frappée c’est qu’en vrai, le tabac de Georgette n’existe pas, ou plus, du moins il n’est pas présent. On y retrouve toutefois tout le décor, le bar est bondé de monde qui photographie la salle à tout va, les barmen sont super dynamiques et ils vous font le meilleur chocolat chaud que je n’ai jamais bu, il vous le font avec du vrai chocolat fondu et pas de la poudre de cacao …
Bref, cet après-midi m’a laissée songeuse, mais je n’ai pas eu le temps d’aller à la Gare de l’Est. Peut-être que l’Amour de ma vie était en train d’assembler des bouts de Photomaton pour compléter son album, et me guettait du coin de l’œil … pas grave ça attendra …
Dans le prochain épisode, je vous narrerai un autre quartier qui ne m’a pas laissée insensible …