Ce que j’aime bien à Berlin :
– Absence de portiques dans le métro (« U-Bahn »), ce qui revient à exprimer qu’il existe une délinquance moindre qu’en France. J’avoue, j’ai même voyagé en fraude involontairement jusqu’à ce que je voie une grosse machine avec le mot « Fahrkarte » … un moment de solitude …
– Les pistes cyclables en abondance
– La politesse des gérants d’hôtel
– La gastronomie (la Currywurst <3 )
– La bière
– L’abondance de spots d’exploration urbaine où seule la nature se charge de dégrader les murs
– La faculté de pouvoir reconstruire ce qui a été bêtement démoli
– La gastronomie (je crois l’avoir déjà dit, mais j’insiste)
– L’honnêteté des chauffeurs de Taxi quand on s’envoie dans un trou paumé et que ce dernier se trompe de direction (j’ai l’habitude de me perdre dans les confins de ce pays)
– L’Oberbaumbrücke, si joli avec ses tours en brique rouge, ça me rappelle Toulouse …
Puis on a beau dire, la langue allemande ce n’est pas la pire. D’accord elle ne chante pas aussi bien que l’italien ou les autres langues latines (il paraît que le Français est la langue de l’amour), mais comparez un peu avec le Néerlandais, par exemple, et là vous ne pouvez pas test car je suis toujours incapable de dire « goedemorgen ! » sans risquer une éventuelle fracture de la langue. Au moins « Guten Tag ! » c’est simple, rapide, et prononçable. Et en plus il y a un mot pour tout, par exemple on n’a pas de mot similaire pour « Schadenfreude ». Donc l’Allemand a du charme, qu’on le veuille ou non.
Depuis le début de l’année, par peur d’un gros regret, celui de ne jamais avoir appris la langue de Goethe, et malgré quelques tentatives en achetant des livres qui n’ont pas eu leur effet, j’ai décidé de sérieusement m’y mettre. Vraiment, poing frappé sur la table.
J’ai abandonné l’idée des cours du soir, vu que la journée je travaille, et j’ai plutôt envie, à 19 heures, de me caler sur le canapé avec un verre de vin, trois cacahuètes, et le chat sur les genoux, plutôt que de continuer à voir des gens et manger à pas d’heure, et dépenser des sommes astronomiques (je suis assez radine dans l’âme).
J’ai donc trouvé Babbel, LA plate-forme qui me convient, avec des exercices variés interactifs : photos mnémotechniques, répétitions de mots et phrases, leçons de grammaire à level progressif, et vocabulaire fourni. Puis si vous êtes un minimum sociable, vous pouvez même vous faire des correspondants Allemands. Et ça pour une somme dérisoire. Ce qui me permet de pouvoir étudier à ma pause de midi, ou me caler une petite demi-heure au lit avant de dormir avec mon MacBook. En parallèle, j’ai commandé sur Amazon, les DVD de « Berlin Tag und Nacht » (j’en avais déjà parlé vite fait) qui me permet d’apprendre des mots de la vie (la vraie), ce qui a pour avantage de conforter mes connaissances sur le canapé, avec un verre de vin, trois cacahuètes et le chat à côté. Tout me sied à partir de là.
Ce qui a donné qu’en mai je pouvais me réjouir de pouvoir tenir une conversation basique, ce qui a pu me provoquer une certaine satisfaction.
Ich mag Deutsch sprechen …