Voilà, mercredi, le couperet est tombé. Je voulais pourtant remonter cette pente dans laquelle je m’étais engluée depuis mars dernier. Certains le savent, comme beaucoup j’ai pris cher à l’annonce du premier confinement. Je n’avais, pour couronner le tout, pas passé une super année 2019, ponctuée de drames personnels, deux deuils, c’est pas mal comme mauvais combo. je m’étais dit qu’en 2020, j’allais sortir, voir d’autres gens, me changer les idées, au lieu d’être la geek qui aligne les lignes de PHP, même si ça m’a permis de m’aider dans la démarche des étapes du deuil. Bref, je ne vais pas m’étaler là-dessus, je ne suis pas là pour jouer les victimes.
Avec le recul, j’ai vécu le premier confinement comme un stress post-traumatique, et ça a été même un le réveil d’un autre traumatisme. En effet, ce n’était pas le premier confinement que je subissais. Le premier je l’ai subi à 19 ans, l’après-midi du 21 septembre 2001. J’habitais à Toulouse. Et croyez-moi, là, j’avais vraiment peur car sortir représentait un vrai danger à cause des émanations chimiques. Et près de 20 ans après, subsiste toujours l’angoisse de penser qu’un cancer lié à tout ça puisse se développer un jour où l’autre. Mais vous savez quoi ? J’étais contente de pouvoir être confinée … cela voulait dire que j’avais toujours mon studio d’étudiante. D’autres n’ont pas eu cette chance.
Lors du premier confinement, je ne suis sortie que pour les premières nécessité, courses, vétérinaire (car le Maître de la maison nécessite des soins réguliers à cause d’un souci de santé important), et achat de pièces informatiques chez une technicienne indépendante. Étant auto-entrepreneure, avoir un matos informatique de qualité est primordial, et le mien commençait à dater. Il fallait s’en occuper. Mais je ne faisais que bosser et jouer à Minetest en fait, les fesses collées à ma chaise. Je n’avais envie de rien, plus possible de faire du sport en salle, d’aller courir en bord de mer, de faire de la rando, d’aller à la piscine, et surtout … PLUS D’URBEX. Je n’avais pas le cœur à faire trois gainages sur le sol de l’appartement. J’ai commencé à déprimer. Et ça a duré à cause des mesures sanitaires : forçage du gel hydro-alcoolique alors que je fais de l’urticaire aux mains (alors que je me les lave régulièrement à l’eau et au savon), port du masque alors que je fais des attaques de panique (Fort heureusement, le médecin a pu me faire une dérogation à ce sujet).
En septembre, ayant conscience que j’avais repris des poignées d’amour, j’ai recommencé à faire du sport, à me réinscrire à la piscine, reprendre les cours de guitare. Un retour progressif à ma vie d’avant, en somme, mais ma joie fut de courte durée. Fermeture des salles de sport, puis couvre-feu, puis re-confinement. PAN ! A vrai dire je me suis demandée si je n’allais tout simplement pas basculer dans la folie. Quitte à vivre dans un monde de fous, allons-y gaiement ! Non mais en plus, j’avais commencé une thérapie régulière chez ma kinésiologue, sans rire !!!
Mais là, j’ai dit NON. J’ai appris à dépasser ceci en fin de compte. J’ai déjà eu des coups durs, des bons punchs dans la tête, et là, un coin de mon cerveau a refusé l’enlisement. J’ai cherché des idées pour changer mon énergie. Jeudi dernier, j’ai passé la journée devant mes fourneaux : mélanger des ingrédients, concevoir des bons petits plats en faisant preuve de patience me canalise. Le lendemain, j’ai chaussé mes baskets et je suis allée courir autour de chez moi. Et j’ai décidé de mettre en place un protocole.
- Ne pas se lever après 8h30. Je ne dois pas perdre une matinée à paresser, hop on règle son réveil !
- Avant le petit-déjeuner, prendre :
– un jus de citron pressé (immunité, boost et alcalinisation de l’organisme) dans de l’eau tiède
– gelée royale (aide l’immunité, indispensable en ces temps actuels)
– magnésium bisglycinate (le magnésium marin, tu oublies, il n’y a pas de magnésium dans la mer)
– zinc
– safran (anti-dépresseur naturel, aide l’immunité)
– rhodiola
– 5 gouttes de Fleurs de Bach : cherry plum - Activité physique régulière, aide l’immunité, donne une belle silhouette et c’est bon aussi pour la santé mentale : « un esprit sain dans un corps sain », dit-on bien.
- Méditation pleine conscience le matin (personnellement j’utilise « Petit Bambou« ) après le petit déjeuner, avant d’attaquer le travail, pour l’ancrage, suivie d’un mantra que ma kinésiologue a écrit pour moi.
- Et bien sûr, alimentation équilibrée, riche en fibres. Pour ma part, je cuisine beaucoup, avec des produits frais non-transformés (fruits et légumes de saison et locaux, viande du boucher, poisson du marché), ou du moins qui le sont au minimum. J’évite les sucres, les gâteaux, je mange des pâtes assez rarement.
- Étant d’une nature spirituelle, je termine mon ménage en passant l’appartement à la sauge, mais il faut aimer l’odeur. J’utilise souvent des bâtons d’encens aux vertus apaisantes.
- Faire des choses qui me plaisent : mes morceaux préférés à la guitare, réviser ma liste de mots en allemand ou écoute de chansons en allemand et les chanter à tue-tête pour améliorer ma prononciation (coucou les voisins), faire mon plat préféré ou inventer de nouvelles recettes, faire des câlins au chat …
Parce que si les média nous inondent à coups de masques et de gels, ils ne nous disent pas qu’une alimentation équilibrée, de l’exercice physique et des compléments alimentaires naturels ralentissent eux aussi la propagation des virus. Hé oui …
Résultats des courses, au bout de quelques jours seulement, je retrouve progressivement une certaine sérénité, même si j’ai tendance à envisager des scénarios catastrophes. Je suis moins en colère, je me retrouve petit à petit. Et surtout la qualité de mon sommeil a bien changé, je ne me réveille plus au cours de la nuit, plus d’insomnies ni de cauchemars, un vrai repos …
J’ai encore des soucis de concentration à l’heure actuelle mais je ne suis qu’au début de mon protocole et je me dis à terme que ça va porter ses fruits sur ma dispersion mentale.